Résumé: Geneviève Rainville, orthophoniste et copropriétaire de Jeunes Aventuriers vous enseigne une technique opératoire simple pour résoudre les soustractions de nombres à un chiffre.  Cette technique est recommandée pour les enfants qui peinent à apprendre les résultats des soustractions par coeur. À force de l’appliquer, vous constaterez fort probablement que de nombreuses opérations finiront effectivement par être récupérées directement en mémoire!  Une capsule incontournable à visionner pour tout parent, enseignant ou professionnel oeuvrant en apprentisssage auprès des jeunes d’âge primaire!  Bon visionnement!

Transcription:

Bonjour!  Ici Geneviève Rainville, orthophoniste et copropriétaire de la clinique d’orthophonie Jeunes Aventuriers.  J’aborderai aujourd’hui le sujet des soustractions.

Devrait-on aider nos enfants à apprendre par cœur les réponses des soustractions simples?  En réalité, le jeune qui a réussi à apprendre ses additions par cœur doit être simplement encouragé à utiliser ce qu’il connait déjà pour résoudre ses soustractions.  Par contre, il y a des enfants qui n’ont pas compris que la soustraction est en réalité une addition « à l’envers ». Par exemple, face à « 9 – 6 = ? », on peut verbaliser notre raisonnement en demandant : « Est-ce tu te rappelles c’est « 6 » plus quoi qui donnait « 9 »? ».

Évidemment, si l’apprentissage d’une technique opératoire fut nécessaire pour résoudre les additions simples (vidéo), ils auront certainement besoin d’apprendre une nouvelle procédure pour résoudre les soustractions.

Avant toute chose, si vous n’avez pas déjà visionné la première minicapsule portant sur les prérequis nécessaires à l’apprentissage de la procédure pour réaliser les additions simples, je vous la recommande fortement. Effectivement, les mêmes prérequis sont nécessaires pour apprendre la procédure que je vais vous enseigner aujourd’hui pour les soustractions.

Petit conseil!  N’enseignez pas les deux techniques de manière trop rapprochée dans le temps. Pourquoi? Vous reconnaitrez facilement que les techniques sont semblables tout en étant contraires sur plusieurs points. Je vous recommande d’espacer l’enseignement des techniques d’un minimum d’un mois pour éviter toute confusion.

Voici, donc, la technique pour les soustractions :  à la différence de celle pour les additions, on doit enseigner aux enfants que cette fois-ci, on commence toujours la technique par le deuxième terme, c’est-à-dire le plus petit.

On veut ensuite compter depuis ce petit nombre jusqu’au grand nombre et, comme pour la technique des additions, on commence avec le poing fermé, comme ceci : « 6, 7, 8, 9 ».  Cette fois-ci, la réponse ne sort pas de ma bouche, mais se trouve plutôt sur mes doigts…  d’où l’importance de reconnaître rapidement les constellations des doigts pour ne pas avoir à compter nos doigts avant d’obtenir notre réponse.

Évidemment, les techniques que je vous propose sont loin d’être seules au monde.  Il en existe beaucoup!  Toutefois, si vous en présentez plusieurs à vos enfants, vous risquez de complètement les mélanger.  Vaut mieux en choisir une et la pratiquer beaucoup, parce qu’aucune technique n’est magique. C’est avec la pratique fréquente et courte que toute procédure s’automatise.

Si vos enfants ont déjà adopté une autre technique, disons par exemple celle du comptage à rebours, qui va comme ceci : « 9, 8, 7, 6 », cela ne pose pas de problème tant et aussi longtemps qu’ils n’ont pas tendance à faire des erreurs en comptant à reculons.  S’ils ont tendance à faire ce type d’erreurs, ça vaut alors vraiment la peine de leur enseigner une nouvelle technique, plus facile, qui leur donnera de meilleurs résultats.

Sur ce, bonne pratique!